Tiamat, une start-up française, pourrait commercialiser les premières
batteries sodium-ion dans moins de trois ans. Outre une recharge bien
plus rapide que le lithium-ion, la technologie se nourrie de matières
premières moins rares.
Deux ans après la conception du premier prototype de batterie utilisant des ions sodium
dans un format industriel standard, la start-up Tiamat est créée pour
concevoir, développer et produire cette technologie prometteuse.
Celle-ci pourrait en effet pallier certaines limites des batteries
lithium-ion, aujourd'hui dominantes, comme la vitesse de recharge, la
durée de vie ou le coût de production. Elle pourrait notamment permettre
le stockage massif d'énergies renouvelables dites intermittentes
(éolienne ou solaire) ou équiper des véhicules électriques. Implantée à
Amiens, cette société est issue du Réseau français sur le stockage
électrochimique de l'énergie (RS2E) porté par le CNRS. Elle
dispose aujourd'hui de plusieurs dizaines de prototypes fonctionnels, et
espère lancer la production à plus grande échelle d'ici 2020.